Il y a peu de choses sur le marchĂ© AV en ce moment qui mâexcitent autant que la fusion de lâaudio haut de gamme Ă deux canaux avec la derniĂšre connectivitĂ© vidĂ©o. Regardons les choses en face : ceux dâentre nous qui construisent un mur de sĂ©paration entre nos plates-formes Ă deux canaux et AV sont des dinosaures Ă ce stade (bien que, pour ma dĂ©fense, je le fasse principalement par habitude, par style de vie et par nĂ©cessitĂ© de test quâautre chose autre).
Câest pourquoi un produit comme lâamplificateur stĂ©rĂ©o intĂ©grĂ© K-300i de Krell fait vibrer mes morceaux. Le K-300i dĂ©coule sans aucun doute dâune tradition dâexcellence Ă deux canaux de la part de Krell. LâunitĂ© utilise la technologie exclusive iBias de la sociĂ©tĂ© pour offrir les avantages sonores dâun fonctionnement de classe A sans doubler en tant que chauffage dâappoint et sans la distorsion de croisement typique des conceptions de classe AB. Au total, le K-300i dĂ©livre 150 watts RMS par canal en 8Ω et 300 watts RMS par canal en 4?.
Le K-300i dispose Ă©galement dâun nombre respectable dâentrĂ©es stĂ©rĂ©o, dont une paire dâentrĂ©es XLR symĂ©triques et un trio dâentrĂ©es RCA stĂ©rĂ©o asymĂ©triques. Le module numĂ©rique en option, qui ajoute 1 000 $ au prix de 7 000 $ de lâampli intĂ©grĂ© analogique de base, ajoute une entrĂ©e optique Toslink (avec prise en charge du PCM jusquâĂ 96/24), une entrĂ©e numĂ©rique coaxiale (192/24) et une paire de EntrĂ©es HDMI 2.0/HDCP 2.2 (et une sortie) avec prise en charge de HDR10, Dolby Vision, Audio Return Channel et vidĂ©o 4K jusquâĂ 60 Hz, ainsi que PCM jusquâĂ 192/24 et DSD jusquâĂ double dĂ©bit. Le module numĂ©rique ajoute Ă©galement deux entrĂ©es USB (une de type A et une de type B) et la prise en charge du streaming USB et rĂ©seau de MP3, AAC, WMA, WAV, FLAC et ALAC jusquâĂ 192 kHz, ainsi que Bluetooth avec aptX, avec prise en charge pour les profils A2DP, AVRCP, HFP et HSP.
De plus, le module numĂ©rique dĂ©verrouille la connectivitĂ© via lâapplication mconnect Control pour iOS et Android, qui ajoute la prise en charge de la radio Internet vTuner, Tidal, Deezer et QoBuz. Le K-300i avec module numĂ©rique est Ă©galement un appareil Spotify Connect, est Roon Ready et dĂ©code MQA.
EsthĂ©tiquement parlant, le K-300i partage beaucoup dâADN avec le prĂ©amplificateur Illusion II de Krell, Ă lâexception de lâanse verticale manquante Ă lâavant de son renflement semi-cylindrique, et du fait que sa façade est monochromatique, argentĂ©e ou noire, pas le design bicolore qui domine le reste de la gamme Krell. Avec des dimensions de 4,12 x 17,25 x 18 pouces (hwd) et un poids de 52 livres, le chĂąssis est plus costaud quâil nây paraĂźt Ă premiĂšre vue, principalement en raison de son alimentation Ă©lectrique gargantuesque et de ses dissipateurs thermiques internes rauques.
En
tant que fĂ©tichiste des postes de liaison que je suis, la premiĂšre chose que jâai remarquĂ©e Ă propos du K-300i lors du dĂ©ballage et de la prĂ©paration pour lâinstallation dans ma piĂšce Ă deux canaux, ce sont ses magnifiques connexions de haut-parleurs charnues, conçues pour accueillir des pelles (5/16 pouces), fil nu ou fiches bananes, ces derniĂšres Ă©tant mon connecteur prĂ©fĂ©rĂ©.
Le panneau arriÚre comprend également un port RS-232, un port Ethernet RJ45 (10/100), une entrée RC5 3,5 mm pour IR 5 volts à partir de systÚmes de contrÎle avancés et une entrée et sortie de déclenchement 3,5 mm 12 volts.
Lâinstallation de mon systĂšme stĂ©rĂ©o sâest avĂ©rĂ©e simple et directe. Dans ma salle audio Ă deux canaux, je compte principalement sur mon mĂ©dia Maingear Vybe et mon PC de jeu comme source, avec une connexion USB. Aucune installation de pilote nâĂ©tait requise sur Windows 10, et jâĂ©tais opĂ©rationnel en quelques minutes. Les haut-parleurs de ce systĂšme Ă©taient une paire de tours GoldenEar Triton One connectĂ©es Ă lâampli intĂ©grĂ© via une paire de cĂąbles de haut-parleur ELAC Sensible de dix pieds .
DĂ©placer le K-300i dans le systĂšme AV de ma chambre sâest avĂ©rĂ© ĂȘtre un peu moins plug-and-play. Bien que lâampli intĂ©grĂ© fournisse des sorties de prĂ©ampli stĂ©rĂ©o, qui peuvent ĂȘtre utilisĂ©es pour piloter un subwoofer, il nâoffre aucun crossover interne pour les situations sub/sat. Et mes sous-marins prĂ©fĂ©rĂ©s pour ce systĂšme, une paire de Speedwoofer 10S de RSL, ne disposent pas de sorties de niveau haut-parleur. Jâai donc Ă©changĂ© un sous-marin GoldenEar ForceField 3 et une paire de LCR CG25 de RSL. Jâai connectĂ© la sortie HDMI du K-300 Ă mon ancien tĂ©lĂ©viseur Samsung JS9000 UHD, jâai connectĂ© mon Oppo UDP-205 Ă lâune de ses entrĂ©es HDMI et un Roku Streaming Stick + Ă lâautre.
En plus des problĂšmes dĂ©taillĂ©s ci-dessus liĂ©s au fonctionnement du K-300i dans un systĂšme 2.1, dâautres griefs potentiels commencent Ă apparaĂźtre lors de lâutilisation de lâampli intĂ©grĂ© dans un systĂšme AV. Nous les aborderons plus en dĂ©tail dans la section InconvĂ©nients, mais il suffit de dire ici que la tĂ©lĂ©commande du systĂšme nâest pas bien agencĂ©e et que la navigation dans ses menus de configuration est moins quâintuitive. Un autre problĂšme potentiel est que le K-300i est livrĂ© avec CEC (Consumer Electronics Control) activĂ©, et en effet, CEC est requis pour la fonctionnalitĂ© Audio Return Channel, mais lâampli nâutilise pas rĂ©ellement CEC pour aucune fonctionnalitĂ© de contrĂŽle. Si vous connectez lâappareil Ă un Ă©cran via HDMI et que vous nâutilisez pas ARC, vous devriez probablement dĂ©sactiver CEC pour Ă©viter tout changement dâentrĂ©e errant.
Comme mentionnĂ© ci-dessus, cependant, lâunitĂ© prend en charge le contrĂŽle RS-232, IP et IR Ă partir de systĂšmes de contrĂŽle avancĂ©s et Krell fournit une liste de codes de commande IP et sĂ©rie sur son site Web. Malheureusement, je nâai pas pu trouver de pilotes prĂ©-Ă©crits pour les systĂšmes Control4, mais Krell pourrait Ă©ventuellement les dĂ©velopper assez facilement pour amĂ©liorer lâattrait du K-300i pour les revendeurs.
Mis Ă part les problĂšmes de configuration et de contrĂŽle, jâai trouvĂ© que le Krell K-300i Ă©tait Ă la fois une bĂ©nĂ©diction et une malĂ©diction en termes de performances. Une bĂ©nĂ©diction, car il dĂ©livre certaines des sorties les plus pures et les moins colorĂ©es que jâai connues de nâimporte quel ampli intĂ©grĂ©. Une malĂ©diction, car, sĂ©rieusement, comment diable dĂ©crire le son dâun composant qui ne lui confĂšre aucun attribut sonore apprĂ©ciable ? Câest comme essayer de revoir un verre dâeau distillĂ©e pour un magazine de vin. Il nây a tout simplement pas beaucoup de synonymes pour "transparent".
Ce nâest pas dire que le K-300i est sans saveur. Câest simplement que toute Ă©pice provient de la musique dont vous la nourrissez. Avec "Rock Steady", par exemple, de lâalbum de 1972 dâAretha Franklin Young, Gifted and Black (Rhino Atlantic, tĂ©lĂ©chargĂ© depuis HDTracks en 96/24 ALAC), jâai Ă©tĂ© absolument Ă©poustouflĂ© par le bas, de la basse goutte dâeau dans lâintro de la ligne de basse funky qui anime la chanson. Plus impressionnant, cependant, Ă©tait la dĂ©limitation des Ă©lĂ©ments densĂ©ment mĂ©langĂ©s de toutes les pistes, de la guitare rythmique et de la planche Ă laver puantes et dĂ©sagrĂ©ables sur le cĂŽtĂ© gauche de la scĂšne sonore aux percussions plus aiguĂ«s se penchant fortement vers la droite. Ă travers tout cela, cependant, la voix dâAretha est restĂ©e solidement centrĂ©e au milieu de la scĂšne sonore carrĂ©ment massive. Le Krell K-300i prĂ©sente tout cela, sans Ă©ditorialisation, sans coloration.
Je sais que je serai probablement huĂ© dĂšs la sortie de la section des commentaires pour lâavoir admis, mais lâun de mes tests de prĂ©dilection pour la conversion numĂ©rique-analogique consiste Ă comparer les versions haute rĂ©solution et qualitĂ© CD du mĂȘme master et Ă Ă©couter pour des diffĂ©rences notables. DâaprĂšs mon expĂ©rience, plus le DAC est bon, moins il y a de diffĂ©rences. Et en effet, quand jâai comparĂ© la version 96/24 ALAC de "Rock Steady" Ă un fichier 44.1/16 que jâai moi-mĂȘme converti, je nâai honnĂȘtement pas pu entendre de disparitĂ© apprĂ©ciable entre eux.
Jâai Ă©galement alimentĂ© le K-300i avec mes tests "Warbles" standard 192/24 et 96/24, volĂ©s sans vergogne Ă Xiph.Org, pour tester la distorsion dâintermodulation. Les deux tests "Warbles" ont entraĂźnĂ© des artefacts audibles, mais trĂšs silencieux. Plus silencieux, en fait, que les parties les plus douces de "Charmed" de Lisbeth Scott, de son album du mĂȘme nom (AIX Records, 96/24).
Cette piste ne correspond peut-ĂȘtre pas aux notions traditionnelles de "dynamique", mais la voix de Scott passe par des reflux et des rafales de volume ponctuĂ©es que le K-300i a livrĂ©s avec aplomb. Ce qui ressortait vraiment, cependant, Ă©tait la puretĂ© du ton, en particulier avec lâaccompagnement au piano et la voix de fausset de Scott commençant autour de la marque dâune minute. Je dĂ©teste utiliser des mots comme "douceur", car cela impliquerait une sorte de peaufinage dans les hautes frĂ©quences, et rien de tel nâest Ă©vident. Mais il est indĂ©niable que lâampli intĂ©grĂ© gĂšre ces fioritures dĂ©licates aussi bien que le grĂ©sillement percutant du "Rock Steady" dâAretha.
AprĂšs ĂȘtre passĂ© Ă une configuration AV, jâai sĂ©lectionnĂ© le flux 4K HDR Vudu dâ Avengers: Infinity War pour prĂ©parer la prochaine sortie vidĂ©o Ă domicile de Endgame, et jâai trouvĂ© que le K-300i Ă©tait plus que capable de suivre lâaction dynamique du film. et un mixage sonore dense, mĂȘme avec ce mixage limitĂ© Ă la stĂ©rĂ©o. Bien sĂ»r, cet ampli intĂ©grĂ© ne dĂ©code aucune forme de Dolby (ou DTS), donc lâaudio Ă©tait sorti de mon Roku Stick+ en PCM, mais cela nâavait aucune incidence sur la fidĂ©litĂ©. Dans lâensemble, jâai trouvĂ© lâexpĂ©rience de visionnage de films entiĂšrement satisfaisante dâun point de vue sonore.
Cela fait des lustres que je nâai pas regardĂ© la version Blu-ray de Cloud Atlas dâavant en arriĂšre, principalement parce que jâai gardĂ© lâespoir dâune version UHD avec HDR. Mais rien de tel ne semble ĂȘtre Ă lâhorizon, alors je me suis rĂ©installĂ© avec le film en 1080p ennuyeux.
Câest un disque que jâutilise souvent pour les tests de torture de la clartĂ© des dialogues, en particulier les scĂšnes futuristes avec Tom Hanks, comme celle qui ouvre le film. MĂȘme sans lâavantage dâun haut-parleur central dĂ©diĂ© (ou peut-ĂȘtre Ă cause de son absence), jâai trouvĂ© que ces lignes presque indĂ©chiffrables Ă©taient livrĂ©es avec une clartĂ© et une discernabilitĂ© totales.
En fait, câĂ©tait vrai de tout le film. Du dĂ©but Ă la fin, le K-300i a transmis lâaudio avec une luciditĂ© irrĂ©prochable, une autoritĂ© totale des basses et une dĂ©licieuse puretĂ© de ton pour la partition sous-estimĂ©e. La sĂ©quence titre en particulier mâa Ă©mu dâune maniĂšre dont je ne me souviens pas trĂšs bien avoir Ă©tĂ© Ă©mu dans le passĂ© par cette mĂȘme sĂ©lection. La façon dont le K-300i a gĂ©rĂ© le pincement dĂ©licat des cordes et la ligne de basse en marche de ce morceau mâa laissĂ© tellement envie de plus que dĂšs que le gĂ©nĂ©rique de fin a roulĂ©, jâai repĂ©rĂ© la partition via Spotify Connect et lâai laissĂ©e jouer du dĂ©but Ă la fin .
Avoir lâOppo connectĂ© au K-300i mâa Ă©galement donnĂ© lâopportunitĂ© de faire tourner mon SACD de Sticky Fingers des Rolling Stones, en particulier "Canât You Hear Me Knocking", qui nâest pas exactement un chĂ©ri audiophile, mais cela fait pour un excellent test dâimagerie stĂ©rĂ©o. Mais plus que cela, ce qui mâa vraiment impressionnĂ©, câest la capacitĂ© du Krell Ă vraiment libĂ©rer le sens de lâespace capturĂ© dans lâenregistrement â les subtilitĂ©s de profondeur dans la scĂšne sonore qui sont souvent obscurcies par un Ă©quipement moindre.
Il en Ă©tait de mĂȘme pour "Spoonman" de Superunknown de Soundgarden (diffusĂ© via Qobuz en 192/24). Oui, lâautoritĂ© et la clartĂ© de la basse mâont complĂštement fait exploser la jupe, mais plus que ça, ce qui mâa fait revenir encore et encore sur ce morceau (Ă tel point que mon American Staffordshire Terrier, Bruno, qui est normalement une prĂ©sence constante sur mes genoux, grommela, descendit et sortit de la piĂšce) Ă©tait la façon dont le K-300i dĂ©livrait la cacophonie tourbillonnante de cuillĂšres qui claquaient vers 2h30. MalgrĂ© de nombreuses lectures de la chanson, la seule note que jâai rĂ©ussi Ă griffonner sur mon bloc-notes Ă©tait "holographique", et je retiendrai, par fiertĂ©, le nombre de points dâexclamation qui ont suivi cette observation singuliĂšre.
Il convient Ă©galement de noter que, tout au long de mes tests, le K-300i nâa jamais Ă©tĂ© trop grillĂ©. En fait, il est beaucoup plus frais au toucher mĂȘme aprĂšs un aprĂšs-midi dâĂ©coute musicale que la plupart des nouveaux AVR Marantz aprĂšs quelques heures passĂ©es Ă regarder la tĂ©lĂ©vision.
LâinconvĂ©nient
Le plus gros boeuf que jâai avec le Krell K-300i est sa tĂ©lĂ©commande. Alors que le corps principal de la tĂ©lĂ©commande est lourd et assez substantiel, avec sa construction en mĂ©tal solide et son panneau arriĂšre rainurĂ©, les boutons mĂ©talliques ne se sentent pas aussi substantiels. En fait, ils se sentent un peu fragiles.
Mais ce nâest pas le plus gros problĂšme. Pire encore est la disposition non ergonomique de la tĂ©lĂ©commande. Les boutons dâaugmentation et de diminution du volume sont situĂ©s au centre, pas plus gros que les autres boutons, et difficiles Ă localiser au toucher seul, mĂȘme sâils sont quelque peu sĂ©parĂ©s en Ă©tant sur une rangĂ©e dâeux-mĂȘmes.
La navigation dans les menus de configuration est franchement plus difficile quâelle ne devrait lâĂȘtre via la tĂ©lĂ©commande. Pour accĂ©der aux menus, vous appuyez logiquement sur le bouton MENU, mais câest lĂ que sâarrĂȘte toute logique. Pour naviguer dans les menus, vous appuyez sur les boutons de volume haut et bas et sur les boutons de balance gauche/droite au-dessus et Ă gauche, et non sur les boutons de navigation vers le bas de la tĂ©lĂ©commande. Pour confirmer les choix, vous appuyez sur le bouton ENTER dans la partie supĂ©rieure de la tĂ©lĂ©commande, et non sur le bouton de sĂ©lection entre les boutons de navigation Ă quatre directions mentionnĂ©s ci-dessus. En quelques semaines Ă jouer avec le K-300i, je ne mây suis tout simplement jamais habituĂ©.
Pour ce que ça vaut, ces boutons de navigation, ainsi que les commandes de transport, ne peuvent pas ĂȘtre utilisĂ©s pour contrĂŽler la musique jouĂ©e via le K-300i. Ils sont destinĂ©s Ă ĂȘtre utilisĂ©s uniquement avec les lecteurs CD/DVD Krell, qui ne sont plus fabriquĂ©s.
En termes simples, jâai lâimpression quâun produit qui offre tant de performances mĂ©rite une meilleure tĂ©lĂ©commande que celle qui nous est donnĂ©e ici, bien que cela soit bien sĂ»r moins prĂ©occupant si vous utilisez le K-300i avec un avancĂ© systĂšme de domotique et de contrĂŽle.
Mes autres prĂ©occupations sont assez bien documentĂ©es ci-dessus, mais si vous ĂȘtes du genre Ă passer directement Ă la critique, voici un bref rĂ©capitulatif : bien que le K-300i soit positionnĂ© comme un appareil AV, pas simplement un appareil audio, son utilitĂ© sur le Le cĂŽtĂ© vidĂ©o est quelque peu limitĂ© par le fait quâil ne dĂ©code pas lâaudio Dolby ou DTS, et quâil nâa pas non plus de gestion interne des basses. Vous devrez utiliser votre subwoofer pour cela, mĂȘme si heureusement, il existe encore de nombreux subwoofers avec des capacitĂ©s de croisement internes et des sorties de niveau haut-parleur.
Le Krell K-300i manque Ă©galement de toute forme de correction de piĂšce. MĂȘme un Ă©galiseur paramĂ©trique de base aurait Ă©tĂ© le bienvenu, car il existe des modes de piĂšce Ă surmonter dans le systĂšme AV de ma chambre qui ne peuvent pas ĂȘtre amĂ©liorĂ©s par le seul positionnement du caisson de basses. Ma recommandation: si vous prĂ©voyez dâutiliser le K-300i dans une configuration AV 2.1, assurez-vous que votre subwoofer dispose non seulement de sorties de niveau haut-parleur et de capacitĂ©s de croisement, mais Ă©galement dâune forme dâĂ©galiseur de piĂšce automatique ou dâĂ©galiseur paramĂ©trique.
Sur une note plus personnelle et subjective, je suis aussi un peu déçu que le K-300i ne dispose pas dâampli casque.
Comparaison et concurrence
Comme je lâai dit dans lâintro, la connectivitĂ© vidĂ©o commence Ă devenir de plus en plus courante dans le monde Ă deux canaux, et il y a une poignĂ©e de concurrents que vous pourriez envisager si vous ĂȘtes sur le marchĂ© pour quelque chose comme le Krell K-300i.
Le TDAI-3400 de Lyngdorf vient Ă lâesprit comme un choix alternatif potentiel. Ă 7 199 $ entiĂšrement Ă©quipĂ© de tous ses modules optionnels, il offre de nombreuses fonctionnalitĂ©s du K-300i avec son propre module numĂ©rique, y compris des entrĂ©es analogiques stĂ©rĂ©o asymĂ©triques (cinq dans ce cas), des entrĂ©es stĂ©rĂ©o XLR symĂ©triques (une seule), USB Type B, numĂ©rique coaxial (deux), numĂ©rique optique (trois), ainsi que des fonctionnalitĂ©s de contrĂŽle similaires. Il ajoute une entrĂ©e numĂ©rique AES/EBU XLR et augmente les entrĂ©es HDMI Ă trois (2.0 avec HDCP 2.2 et prise en charge de 4K/HDR). Il dispose Ă©galement dâune connectivitĂ© rĂ©seau similaire, dâune prise en charge dâune gamme similaire dâapplications et est Roon Ready, mais pour autant que je sache, il ne dĂ©code pas MQA lui-mĂȘme.
Ă mon avis, Ă©tant donnĂ© que je nâai quâune expĂ©rience pratique avec le Krell, les deux diffĂ©rences les plus importantes entre eux sont la topologie de lâampli (le TDAI-2170 est entiĂšrement numĂ©rique) et la gestion de lâĂ©galisation/du filtrage/des basses (le Lyngdorf est dotĂ© de la technologie avancĂ©e de lâentreprise). logiciel de correction de piĂšce RoomPerfect et crossovers numĂ©riques). Le Lyngdorf semble Ă©galement mieux soutenu par des systĂšmes de contrĂŽle avancĂ©s.
Si vos besoins penchent un peu plus vers le cĂŽtĂ© vidĂ©o de lâĂ©quation et que vous ne craignez pas un chĂąssis beaucoup plus volumineux, je pourrais Ă©galement vous suggĂ©rer de jeter un coup dâĆil au rĂ©cepteur AV stĂ©rĂ©o SR250 dâArcam (3 600 $). Le SR250 mise sur la connectivitĂ© HDMI, avec sept entrĂ©es compatibles 4K/HDR (HDMI 2.0 avec HDCP 2.2) et trois sorties, bien quâil suive la convention idiote des autres rĂ©cepteurs Arcam/AudioControl/Lexicon construits sur cette mĂȘme plate-forme dâavoir un HDMI entrĂ©e Ă©tiquetĂ©e "VCR".
Il manque une entrĂ©e USB-B et ne dispose pas dâentrĂ©es symĂ©triques. Il manque Ă©galement le support Roon ou le dĂ©codage MQA, et sa sortie est limitĂ©e Ă 90 watts par canal. Mais le SR250 possĂšde une amplification de classe G (que jâadore absolument) et dispose de la correction de piĂšce Dirac Live (idem). Ă bien des Ă©gards, vous pouvez considĂ©rer le SR250 comme une version mise Ă jour Ă deux canaux de lâ Arcam AVR750 que jâai examinĂ© il y a quelques annĂ©es.
Si, dâun autre cĂŽtĂ©, vous ĂȘtes beaucoup plus un passionnĂ© de musique en streaming, je pense que vous feriez bien de jeter un coup dâĆil Ă la NAD M10 Masters Series (2 750 $). Cette petite unitĂ© nâoffre pas dâentrĂ©es HDMI Ă lâexception de son port HDMI eARC, vous devrez donc connecter toute source vidĂ©o supplĂ©mentaire directement Ă votre tĂ©lĂ©viseur et lâutiliser pour la commutation dâentrĂ©e. Il nây a pas de correction de piĂšce sophistiquĂ©e ici, mais le M10 dispose dâune sortie de subwoofer dĂ©diĂ©e avec gestion des basses, et bien sĂ»r, il prend en charge BluOS, et tout ce qui va avec cette plate-forme de streaming, y compris la prise en charge de toutes les principales applications de streaming musical, ainsi que fonctionnalitĂ© multiroom. Il dĂ©code MQA, prend en charge Siri via AirPlay 2 et sort de la boĂźte avec lâintĂ©gration de la commande vocale Amazon Alexa.
Conclusion
Chez HomeTheaterReview.com, nous avons principalement deux types de lecteurs. Dâun cĂŽtĂ©, nous avons la foule "la qualitĂ© sonore est tout ce qui compte". De lâautre, nous avons ceux qui jettent du caca Ă lâĂ©cran si je ne suis pas obsĂ©dĂ© par lâergonomie, les fonctionnalitĂ©s et la convivialitĂ© dans mes critiques.
Si vous appartenez Ă ce dernier groupe, que puis-je dire ? Ce nâest probablement pas le produit quâil vous faut. La tĂ©lĂ©commande mal conçue, associĂ©e Ă quelques fonctionnalitĂ©s manquantes que beaucoup pourraient considĂ©rer comme essentielles (sortie casque, gestion des basses, Ă©galiseur paramĂ©trique, Ă©ventuellement mĂȘme correction de piĂšce) ont probablement mis celui-ci hors dâĂ©tat de nuire, malgrĂ© ses performances indĂ©niablement pures.
Pour ceux dâentre vous du premier groupe, je vous encourage Ă localiser votre salle dâexposition Krell la plus proche et Ă auditionner le K-300i dĂšs que possible, en supposant quâil corresponde Ă vos besoins et Ă votre budget. Bien sĂ»r, il faut dire que je dois vous diviser en deux autres groupes : ceux qui recherchent une signature sonore distinctive, et ceux qui veulent se rapprocher le plus possible de lâobjectif impossible dâun «fil droit avec Gain." Si vos goĂ»ts penchent vers ce dernier, le K-300i est probablement aussi proche que je nâen ai jamais entendu dâun ampli intĂ©grĂ©.